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LES DIFFERENTES SORTES D'INTELLIGENCE ARTICIELLE

Au sein même de l'intelligence « artificielle », il existe plusieurs catégories d'intelligence.

Les robots, en fonction de leur utilisation, vont avoir une facette de leur intelligence plus développée qu'une autre.

Nous allons vous présenter les différents formes d'intelligence artificelles au travers d'exemples :

L'intelligence analytique : WATSON

 

L'intelligence corporelle :

YuMi, robot ouvrier

HRP-4C, robot danseur 

 

L'intelligence empathique : ELLIE (robot psychologue)

 

L'intelligence sociale : Marlowe, “blogueur indépendant”

 

L'intelligence intime:

Siri

Viv

 

L'intelligence créative : The Painting Fool (un tempérament d’artiste)

 

 

WATSON

Créé par la société IBM en 2006 aux Etats Unis, il se fait connaître en gagnant au jeu télévisé Jeopardy contre deux champions en 2011.

 

 

Il est capable de comprendre l’énoncé des questions, buzzer pour répondre, trouver les réponses en quelques secondes, et, grâce à une synthèse vocale, les énoncer et choisir le thème et le montant de la prochaine question.Sa capacité d’analyse lui a permis de répondre aux questions plus rapidement que les deux hommes.

Il lit 200 millions de pages en 3 secondes, et les facettes de son intelligence ont été élaborées spécialement pour sa participation au jeu.

 

 

Aujourd'hui il est au service d’experts dans tous domaines où la complexité

des données dépassent les capacités d’analyse des spécialistes humains.

 

 

 

WASTON est récemment devenu expert en cancérologie !
Les oncologues du Memorial Sloan-Kettering (Etats Unis) lui ont fourni des millions de dossiers de patients associés à des résultats cliniques et des articles scientifiques. Il peut proposer des diagnostics classés par niveau de probabilité, et les ajuster en fonction des nouvelles données enregistrées, de nouveaux symptômes. Son analyse lui permet de traiter des centaines de milliers de données en quelques secondes, et de trouver des rapprochements qui échappent à l’homme

Il peut également proposer des traitements adaptés.

 

WATSON prépare depuis 2012 son entrée à la prestigieuse Université de Tokyo et réussira d'après les experts en 2021.

Il sera bientôt utilisé comme conseiller financier, là aussi, sa capacité d’analyse le place au dessus des conseillers humains.

 

YuMi (robot ouvrier)  

 

YuMi, contraction de “You and me”, est un robot composé d’un buste et de deux bras.

Il a été créé en 2009 par le groupe ABB. Ce robot est doté d’un sens aigu du toucher, ses programmes et ses capteurs lui permettent de manipuler les petits composants des smartphones, mais aussi de s’interrompre à la moindre résistance rencontrée. Au moindre contact avec un humain, il s’immobilise.

 

Dans un environnement industriel bruyant, il peut difficilement  dialoguer avec ses “collègues humains”, mais l’idée n’est pas exclue pour l’avenir.

 

et HRP-4C (robot danseur)

ELLIE

Conçu par le National Institute of Advanced Industrial Science and Technology du Japon, HRP-4C est un robot humanoïde qui est capable de chanter et de danser presque comme une femme.

 

En 2010, elle a effectué une  chorégraphie style pop au Digital Content Expo 2010 au Japon.

 

Avec une mise en scène simple, seulement  une robe et un groupe de danseuses, les visiteurs du salon sont restés bouche bée devant cette présentation.

 

 

sa capacité de mouvement reste très limitée : comparée aux danseuses autour d’elle, ses jambes bougent alternativement, évitant les mouvements amples à risques. Elle maintient un périmètre de sécurité autour d’elle, conservant ses distances avec les danseuses.

 

 

ELLIE  a été créée en 2011 par le psychologue Albert "Skip" Rizzo, à l’institut des technologies créatives, en Californie du Sud, aux Etats-Unis.

C’est un robot psychologue, qui possède de nombreux dossiers sur le langage corporel dans sa base de données; elle dispose de 60 questions et 40 phrases adaptées aux réponses de ses interlocuteurs.

 

Elle analyse le langage corporel de ses patients grâce à l’association d’une webcam et d’un dispositif Kinect, qui repère les mouvements.

 

 

 

 

Elle a des cheveux bruns attachés en queue de cheval. Elle porte un maillot bleu, une veste beige et une délicate chaîne dorée. C'est sa première rencontre avec l'homme assis en face d'elle et elle l'observe, le regard attentif.

 

DIALOGUE

 

"Alors comment allez-vous aujourd'hui ?" demande-t-elle avec attention, essayant de se faire une idée.

 

"Je vais bien", répond-il. Il cligne des yeux.

 

"Très bien", poursuit-elle. "D'où êtes-vous originaire ?"

 

"Je suis de Los Angeles", lui dit-il et cela la fait légèrement sourire.

 

"Oh !" dit-elle avec de la surprise dans sa voix. "Je suis moi-même de L.A. !"

 

ELLIE  sait détecter d'éventuels signes de pathologie psychologique et proposer le traitement adéquat ou orienter le patient vers les spécialistes les plus appropriés.  

Contrairement à ces derniers, Ellie ne jugera jamais ses patients, même inconsciemment, on remarque donc que ces derniers ont moins de difficultés à se confier à elle, par rapport à un psychologue traditionnel.

 

Elle ne se laisse pas distraire par des informations non pertinentes, aucun mouvement du corps, du visage, intonation, paroles ou mimiques révélatrices ne lui échappe....

Elle pose des questions précises, analyse les réactions des patients, reformule, relance la conversation…Un entretien dure entre quinze et vingt-cinq minutes.

 

Pour le moment, les tests sont encore en cours afin de déterminer si ses traitements sont efficaces. Les résultats montrent qu’après quelques minutes de discussion, les patients volontaires oubliaient que leur interlocuteur était un robot et se confiaient naturellement à elle.

Ils se sentaient également plus soulagés et moins tristes après l'entretien.

Les chercheurs estiment que de tels robots pourraient résoudre les problèmes psychologiques de soldats ayant subi un tel traumatisme qu’ils refusent de voir des psychologues humains.

 

MARLOWE

Le projet Marlowe, qui débute en 1999, a été mis en place par le professeur et chercheur Chateauraynaud à Doxa (France).


Le logiciel Marlowe, défini comme un "sociologue numérique indépendant", prend la forme d'un personnage virtuel. Son nom lui vient d’un personnage réel, Christopher Marlowe, dramaturge, poète et traducteur anglais de l'ère élisabéthaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Doté depuis 2012 d’un générateur de blog, Marlowe s'exprime quotidiennement dans ses chroniques. Il rédige ses articles en fonction des dépêches et communiqués reçus dans la journée, établissant des liens entre les centaines d’articles et les dossiers dans sa base de données. Il est devenu un analyste très pertinent des évènements sociaux d’aujourd’hui, il peut détecter les thèmes émergeant, les tensions... Marlowe possède des algorithmes sachant manier l’humour et l’ironie avec brio. Le portrait de Christopher Marlowe, son homonyme du XVI ème siècle, figure sur le ”blogue”…  doté d’un oeil électronique.

 

 

En deux ans et demi, ce moteur d’intelligence artificielle a rédigé plus de neuf cents articles – en français, car il a été conçu à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris.

 

 

Marlowe propose et rédige des états ou des rapports pour faciliter le travail du chercheur.Il répertorie des références intellectuelles, composées de citations, de définitions,  de courants, d’auteurs, de manière plus fine.


 

SIRI et VIV

Viv a été développé en 2012 par la société Viv Labs, aux États Unis.

Ce sont les mêmes développeurs qui ont créé l’intelligence artificielle “Siri”, présente dans les appareils Apple depuis la sortie de l’Iphone 4S en 2011.

 

Ces IA sont des “assistants virtuels personnels” qui comprennent les instructions verbales données par les utilisateurs et répondent à leurs requêtes dans la mesure de leurs moyens, parfois en leur proposant d’effectuer une recherche sur Internet.

 

L’utilisateur pose une question à Siri ou lui demande d’effectuer une action, et l’IA lui répondra à l’aide d’une synthèse vocale, parfois avec une pointe d’humour qui lui est propre.

 

La version américaine de SIRI est beaucoup plus développée que la version française, qui bloque parfois sur des questions de culture générale

 

Il ne peut comprendre le concept de nos cinq sens et sera incapable de répondre à l’utilisateur qui lui pose une question s’y rapportant. Par exemple, lorsqu’on lui demande : “pourrais -tu me donner des recettes de tartes aux pommes?” Il s’exécutera après une recherche.

Mais si on lui demande la meilleure recette de tarte aux pommes, il donne plusieurs réponses issues de ses recherches, sans en choisir une en particulier, puisque cette question fait appel au goût, un sens subjectif dont il est encore dépourvu pour le moment…

 

 

VIV est destiné à devenir un service capable d'interpréter les différentes conditions, même sous-jacentes, posées dans une même question.. L’objectif est d’être capable de répondre à n'importe quelle question, même si le nombre de contraintes est très élevé. 

Cette IA est présentée comme “auto-entreprenante”, c’est à dire qu’elle s’affine et augmente sa base de données en fonction des questions de l’utilisateur.

 

 

Cela lui permet de répondre à des questions plus spécifiques ou complexes comme : “« Viv, j'ai besoin d'acheter un vin pas cher, sur le chemin de la maison de mon frère, qui ira bien avec des lasagnes ». Elle recoupera diverses informations (fiches culinaires, prix de différents vins…) afin de nous donner la réponse la plus précise possible.

 

Le magasine Sciences et Vie en novembre 2014 a qualifié VIV d'assistant perconnel imbattable.

 

 

Lorsqu’on demande à ces IA d’envoyer un message à une personne en particulier, elles récupèrent les informations dans notre liste de contacts, pour appeler un taxi, elles détermineront au préalable notre position.
Elles ont accès à tout le contenu de nos téléphones, toutes nos informations personnelles en permanence, ce qui leur vaut cette qualification d’Intelligence “Intime”.

 

 

  

 

The Painting Fool

Ce logiciel “émotionnellement conscient” a été conçu en 2006 par un spécialiste britannique de l’intelligence artificielle, Simon Colton, au Goldsmiths College, à l’université de Londres.  

 

 

Cette IA est un peintre artificiel. Il a déjà exposé et vendu plusieurs de ces oeuvres dans des galeries, aussi bien virtuelles que réelles. Il est imprévisible, contrairement à d’autres IA.

Sa particularité est que, comme n’importe quel artiste, il peint en fonction de ses “émotions” !

 

Dans la vidéo ci-dessous on peut voir comment l'IA crée des visages de manière impressionnante à partir de points colorés formant un “oeil” dans “The “Eye to Eye” paint dance”.

En quelques étapes, il réalise un portrait très réussi 

 

 

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