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L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

 

HISTOIRE 

En 1904, le psychologue anglais Charles Spearman identifie un facteur général d’intelligence générale – le facteur G . Cela signifie que plus on est bon dans une épreuve d’intelligence, plus on a de chances de l’être dans les autres.

 

En 1934, le psychologue américain Louis Thurstone isole 5 facteurs spécifiques :

numérique,

verbal,

spatial,

fluidité verbale,

raisonnement.

 

1993, l’Américain John Bissell Carroll synthétise les travaux existants.

L'intelligence est une pyramide à trois niveaux.

 

A la base, on trouve une trentaine de capacités spécifiques, comme les capacités de raisonnement, la mémoire visuelle, la fluidité des idées, l’aisance numérique, le vocabulaire.

 

Au deuxième niveau, ces capacités se regroupent en huit grands facteurs, dont l’intelligence fluide, l’intelligence cristallisée, la mémoire, la vitesse de traitement de l’information, etc.

 

Au sommet de la pyramide, se trouve un facteur d’intelligence générale.

Le fameux facteur G serait une combinaison entre notre rapidité à traiter l’information et notre capacité à nous concentrer et à gérer un problème. L’intelligence logico-mathématique et verbale, privilégiée par le système scolaire, s’oppose à d’autres formes d’intelligence.

 

Howard Gardner inventorie 9 formes d’intelligences, dans une liste non exhaustive : logico-mathématique, langagière, visuo-spatiale, musicale, corporelle (mise en œuvre dans la danse ou le sport), émotionnelle, mais aussi naturaliste (capacité à reconnaître les animaux, les plantes) et enfin existentielle.

 

Le psychologue américain Robert Stern­berg énumère

une intelligence analytique (ou académique, mesurée par le QI)

une intelligence créative (imagination)

une intelligence pratique (acquise par l'expérience).

 

Ces trois types combinés constituent l’intelligence efficace, qui dépend de la capacité à utiliser les processus mentaux les mieux adaptés à la situation.

 

Toutes ces recherches mettent en évidence trois sortes d’intelligences : analytique, créative et pratique.

 

En 1966, les travaux de Raymond Cattel permettent de distinguer parmi ces notions deux composantes:

 

• l’intelligence fluide (ou logico-mathématique) qui regroupe les capacités de raisonnement et de logique. Elle ne dépend donc pas des apprentissages, ni de la culture du sujet.


• l’intelligence cristallisée (ou verbale) qui est au contraire basée sur des connaissances ou des capacités acquises : compréhension du langage, richesse du vocabulaire, capacités de lecture, etc.

 

 

DEFINITION 

 

L'intelligence est :

 

L' ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle

 

 

L''aptitude d'un être humain à s'adapter à une situation, à choisir des moyens d'action en fonction des circonstances. 

 

(source : le Larousse)

 

L'Intelligence Artificielle est une discipline scientifique permettant l’imitation de l’intelligence humaine à l’aide de procédés informatiques.

 

Ce terme a été créé par John McCarthy, pionnier dans ce domaine, pour désigner l’intelligence particulière dont sont dotés les robots. C'est donc la recherche de moyens susceptibles de doter les systèmes informatiques de capacités intellectuelles comparables à celles des êtres humains.

 

Le terme Intelligence Artificielle est souvent abrégé par le sigle « IA ».
Martin Lee Minsky, l’un de ses créateurs, le définit comme la construction de programmes informatiques qui demandent des processus mentaux de haut niveau. Il s'agit de :

l’apprentissage perceptuel

l’organisation de la mémoire

le raisonnement critique

 

Pour certains, l’IA se réfère à un aspect humain de l’intelligence, c'est-à-dire la compréhension, le raisonnement, l’adaptation à une situation quelconque et l’apprentissage grâce à l’expérience.

Pour d'autres, elle est liée à l'aspect rationnel,c'est-à-dire à la réaction logique attendue face à une situation quelconque.

Dans chacune de ces décisions, l'être humain a le choix entre écouter sa raison ou son cœur.

 

A l'inverse, si la raison et la logique sont accessibles au robot, les décisions prises sous l'effet d'émotions sont par nature quasi-inaccessibles aux robots.

 

 

 

 

 

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